Le poème d’Emily Dickinson du jour (1) (rappel un poème d’Emily Dickinson par jour jusqu’à Noël, à l’initiative du blog A sauts et à gambades) :
De son Cocon un Papillon
Comme Dame sur son Seuil
Emergea – un Après-midi d’Eté –
Pour Vaquer en Tout lieu –
Sans dessein – que je pusse déceler
Sinon celui de s’égarer
En une Variété d’Entreprises
Que les Trèfles – comprenaient
Vie : Dire bonjour en entrant dans une boutique ; dire au-revoir en sortant.
Local : A quelques kilomètres de la maison, les haricots verts continuent de pousser à la ferme où on va se ravitailler. Il faut en profiter car d’ici une dizaine de jours, il n’y en aura plus ! Ils sont bons et leur charge carbone est très faible, d’autant qu’on va les chercher à pied.
(1) Emily Dickinson, Une âme en incandescence, éd. José Corti, 1998, p. 403 – Cahier 29,30,31 – extrait du poème 354 – Traduction de Claire Malroux
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Emily Dickinson, dire bonjour, dire au revoir, aller à pied.
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Emily Dickinson, l’Aube, la Vie.
Le matin, qui ne vient qu’une fois,
Envisage de revenir –
Deux Aubes pour un Seul Matin
Donne un prix soudain à la Vie –
Ce quatrain est d’Emily Dickinson dont l’auteur du blog A Sauts et à Gambades nous suggère de lire un poème par jour durant cette période.
Voilà pour aujourd’hui. Je l’ai choisi pour deux mots que j’aime tant : l’Aube et la Vie.
Bonne journée à tous. Aimez l’Aube ! Aimez la Vie !
Emily Dickinson, Quatrains et autres poèmes brefs, nrf, Poésie Gallimard, 2000, p. 197